Netflix dans la tourmente : la filiale française dans le viseur de Bercy

Temps de lecture : 2 minutes environ

·

Publié le 30 août 2023

·

Par Sonia Sonia

Les multinationales d'outre-Atlanique sont sous les projecteurs ! Et particulièrement le mastodonte du streaming, Netflix. C'est une info qui secoue la toile et plus précisément la webosphère cinéphile de notre si belle France. L'empire de l'abonnement Netflix ferait actuellement l'objet d'un beau contrôle fiscal sur notre sol national. Ca fait frémir d'intensité, n'est-ce pas ?

Netflix dans la tourmente : la filiale française dans le viseur de Bercy

Netflix dans le collimateur du fisc français

Comme l'indique cette indiscrétion pêchée chez la Lettre A et confortée par une source proche de l'info, le titan du streaming aux origines américaines voit sa filiale française inspectée par le fisc depuis l'année glorieuse de 2022. Et, attention, ça ne rigole pas, parce qu'on parle de passer à la loupe les exercices 2019, 2020 et 2021. Alors, quid de ce qui pourrait bien alimenter la chronique pop-culture du moment ?

Netflix France dévoile ses petits secrets

Il fut un temps, jusqu'en 2021 pour être précis, où la plateforme quasi-omnipotente "limitait son imposition avec ferveurs en indiquant au pays des moulins à vent, les Pays-Bas, son chiffre d'affaires généré en France". Cette facétie faisait ainsi apparaître les clients comme ayant pactisé avec une entreprise du plat pays, d'après ce que recèle la Lettre A. Assez subtil, non ? Certains appellent peut-être cela léger tour de magie comptable, d'autres parleront d'optimisation fiscale. La question, c'est : est-ce que ce gentil tour de passe-passe est réglo ?

Netflix et l'art de l'optimisation fiscale

En toute transparence, et pour satisfaire nos besoins boulimiques de savoir, revenons sur l'épineuse question de l'optimisation fiscale. Netflix, dans toute sa grandeur, aurait "réattribué une bonne partie de son chiffre d'affaires à ses autres entités gérées hors de nos frontières". Habileté managériale ou stratégie de contournement subtil, le fait est que cette pratique entre dans la catégorie des optimisations fiscales. Et c'est plutôt okay juridiquement, tant que ça reste dans les clous, comme le révèle la Lettre A. Un savoureux rebondissement à savourer entre deux épisodes binge-watchés sur le canapé !

L'affaire Netflix : un cas isolé ?

Et si l'humour fiscal de Netflix dépassait les bornes ? Bonne question ! Même si l'on parle souvent d'amour et de partage dans le monde merveilleux de la pop culture, Bercy pourrait ne pas totalement goûter à cet esprit fripon et décider de corriger l'imposture, si imposture il y a. Après tout, d'autres titans du numérique ont déjà subi cette rigueur, n'est-ce pas Google ? Le suspense est total, les pop-corn sont prêts. Allez, on appuie sur "Play" et on attend la suite de cette saga fiscale !

Sonia

Article écrit avec passion par Sonia

Passionnée par le 7ème art et fascinée par l'évolution du streaming, je suis rédactrice chez Screenmania. J'allie ma plume affûtée à mon amour du cinéma pour vous apporter les dernières actualités cinématographiques. Hors écran, j'adore les voyages et la photographie.

Partager :