La fermeture du studio d'animation Lucasfilm de Singapour est prévue par Disney
Les passionnés de pop-culture et d'écrans illuminés, c'est le moment de retenir son souffle. C'est la confirmation, Disney ejecte son studio d'animation Lucasfilm situé à Singapour. Un petit missile financier qui me fait dire qu'on peut s'attendre à tout dans le monde de la télévision et du cinéma. Et oui fellow geeks, Industrial Light and Magic (ILM), cette boîte de prod aux effets spéciaux de folie s'éteindra dans quelques mois. La faute à qui ? Aux contraintes économiques, bien entendu.

La fermeture annoncée du studio ILM
Le studio ILM de Disney à Singapour, inauguré par Lucasfilm en 2006, jettera l'éponge dans les mois à venir. Ce studio avait la particularité d'occuper un bâtiment à l'architecture apparemment inspirée de Star Wars. Pour les fans de la saga, le décor de l'édifice rappelait le fameux Sandcrawler. Après une carrière florissante et une vente en 2021, ILM voit désormais sa fin programmée. Parmi les productions ayant passé entre les mains de génies créatifs de Lucasfilm/ILM, citons "Iron Man", "Avengers" ou encore notre cultissime "Star Wars".
Des employés aux destins incertains
On ignore combien seront les employés touchés par cette annonce. Pour information, le site ILM précise que la maison-mère compte aujourd'hui 1200 compagnons d'armes, répartis dans 6 studios dans le monde notamment San Francisco, Vancouver, Londres, Sydney, Bombay et le maintenant condamné Singapour.
Disney manœuvre face aux défis de l'époque
Notons que la souris prépare le terrain. En février dernier, Disney a déjà annoncé la suppression de 7000 postes, principalement à cause de l'érosion des activités dans la télévision traditionnelle. L'arrêt des opérations de Lucasfilm à Singapour serait quant à elle lié à des "changements des conditions dans l'industrie". Comme quoi, l'industrie des médias fait face à des bouleversements technologiques majeurs, et les studios confrontés à des défis de compétences et de rentabilité.
Une vague d'incertitude pour l'industrie du cinéma
Disney et Lucasfilm, ces monstres sacrés du cinéma, semblent donc entamer une danse de Saint-Guy face aux doutes et incertitudes de l'industrie. Affaire à suivre, mais une chose est sûre, nos samedis soirs ne seront plus jamais les mêmes.
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